L’appel du tambour
Je l'entends, résonner dans mon cœur, dans mon corps, dans mon âme, cet appel du tambour.
Mon tambour, mon précieux, Lunaïa, si cher à mes yeux, je t'entends m'appeler.
Tes battements du cœur me font voyager, me transportent, dans des contrées lointaines, dans des mondes oubliés, dans la tribu, autour du feu, sous la hutte, on danse, on chante, c'est notre manière de nous exprimer, de communiquer de façon authentique, exprimer profondément qui nous sommes, montrer au monde qui nous sommes vraiment.
Tu réveilles en moi la part sauvage, la part connectée, reliée à la nature, cette part que j'ai enfouie, comme tous mes frères et sœurs humains parce qu'elle fait peur, mais elle est là, tapie dans l'ombre, prête à surgir, à refaire surface.
Et moi je n'ai plus peur, je suis prête à l'accueillir, à lui redonner sa place, sa juste place.
Et toi, Lunaïa, toi mon tambour, c'est toi qui l'a réveillée, c'est toi qui nous a reliées, réconciliées, grâce à toi, j'ai appris à l'apprivoiser, à la reconnaître, à redécouvrir le plaisir d'être entière, d'être pleinement moi : j'ai plongé dans les vagues, j'ai hurlé dans la forêt, j'ai marché pieds nus dans la neige, j'ai pleuré sous la pluie, j'ai mis des plumes dans mes cheveux, et j'ai chanté, j'ai dansé, j'ai joué du tambour, j'ai lâché la bienséance, le civilisé, le bien-pensant, pour m'ouvrir à l'instinctif, l'intuitif, le sauvage.
Et qu'est-ce que c'est bon à vivre, qu'est-ce que c'est vivant, qu'est-ce que c'est rempli, qu'est-ce que c'est jouissif, un véritable empuissancement !
Alors, Lunaïa, aujourd'hui je m'engage, je m'engage à répondre à ton appel, et à diffuser cet appel autour de moi, l'appel du tambour, relier les femmes, créer des cercles et sauver la planète.
Et toi, femme, te sens-tu appelée ?
Répondras-tu à l'appel du tambour ?
Rejoindras-tu le mouvement ?
Viendras-tu faire résonner ton tambour avec la tribu qui aura répondu à l'appel ?