Le vent a soufflé, soufflé,
Si fort, qu’il t’a emporté,
Mon cher pommier,
Toi le gardien de notre jardin,
Toi dont on chérissait l’ombre,
Toi qu’on aimait tant,
Refuge des abeilles dans le lierre qui t’entourait,
Nichoir des tourterelles dans tes hauteurs,
Mon Ent, mon pommier,
Que tu vas me manquer,
Le vent a soufflé, soufflé,
Si fort qu’il t’a emporté,
Je savais que tu étais en retraite,
Que tes escapades de Ent sur tes 2 troncs se faisaient rares,
Il ne reste plus que tes 2 jambes à présent,
Cela suffira t-il ?
Le vent a soufflé, soufflé,
Si fort, qu’il t’a emporté,
De toute ta grandeur, tu as abrité sous ton ombre
Des cercles, des ateliers, des stages,
Des barbecues entre amis,
des apéros en famille,
Des siestes, des séances coloriages,
Des parties de badminton,
Des surveillances piscine et trampoline,
Des temps calmes, des méditations,
Des chants, du tambour,
Des jeux d’enfants, des rires, des cris, de l’amour, des pleurs, du silence…
Le vent a soufflé, soufflé,
Si fort, qu’il t’a emporté,
Rien ne pourra te remplacer,
Un pommier qui monte si haut,
Notre « Polmier »
À toi tout seul, au cœur de notre jardin,
Tu abritais la vie, tu étais la vie…
Le vent a soufflé, soufflé,
Si fort, qu’il t’a emporté…
Le vent a soufflé…
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